Ce n’est pas une première pour Apple. Les Mac avant de passer dans le giron Intel et ses processeurs CISC x86, utilisait des processeurs RISC PowerPC d’IBM. L’évolution vers les processeurs x86 a permis à beaucoup de s’amuser à faire des « clones » Apple Macintosh sous la dénomination de Hackintosh.
Mais cette évolution ne ce n’est pas faîtes sans mal. En effet, lors de la transition, Apple à mis en place sur Mac OS X un programme d’émulation faisant le pont entre les anciens programmes et le nouveau processeur. Cela avait occasionné une période trouble où le système était extrêmement lent, voir dans certains cas inutilisables professionnellement.
Mais revenons au grand évènement de la keynote de ce 10 novembre 2020! Apple revient vers les processeurs ARM avec la même technique de transition en utilisant Rosetta afin de permettre une compatibilité (temporaire) avec les anciennes applications x86. Et même si nous sommes extrêmement enthousiastes quant à l’évolution vers des CPU RISC, il n’en reste pas moins que nous ne pouvons qu’espérer que la transition se déroule mieux.
Que va apporter le processeur Apple Silicon M1? (Liste non exhaustive)
- Un meilleur et quasi-contrôle total du matériel et du logiciel par Apple.
- Un processeur puissant mais moins énergivore
- Un écosystème aussi proche que possible des tablettes facilitant le portage d’un environnement à l’autre
- Temps de mise en veille et réveil quasi instantané
- Meilleure autonomie pour les portables
Les premières machines passant vers cet énorme changement sont : Le Mac Mini au prix de départ de 799€, 1129 € pour Le MacBook Air, et 1449 € pour le MacBook Pro 13 ».
Des prix qui au premier regard peuvent sembler extrêmement attractif. Mais lorsque vous décidez de changer certains éléments de base comme le stockage ou la mémoire, les prix s’envolent très vite. Comme toujours c’est dans les options qu’Apple se rattrape.
Quant à la possibilité d’upgrader, rien n’a été montré. Mais par déduction de ce que l’on a pu voir lors de la présentation, rien ne semble pouvoir être changer ou améliorer. Il faudra patienter que les premiers clients effectuent des tests de compatibilité (et des inconvénients éventuels dus à l’émulation Rosetta), des tests de puissance du processeur et de ses capacités graphiquent, ainsi qu’une ouverture des entrailles de la bête pour pouvoir se faire une idée plus juste que ce qu’Apple veut nous montrer en nous jetant plein de paillettes magiques durant toute leur keynote.
Dans tous les cas, je ne manquerai pas de vous faire des tests et de vous les partager dès que nous aurons pu mettre la main sur l’une des machines.