Icarus c’est la enieme déclinaison du moteur de DayZ. N’ayant plus essayé ce dernier depuis très longtemps il me sera difficile de faire la comparaison, mais en même temps, nous ne sommes pas là pour ça.
On aura droit à une jolie petite vidéo d’introduction au lancement du jeu qui vous mets directement en appétit. L’idée était que vous faite partie d’une tentative de l’humanité de découvrir une nouvelle terre. Pas étonnant dès lors de retrouver un environnement bien connu. Beaucoup plus étonnant, sachant la méthode de recherche des dites planète, l’absence d’oxygène.
Icarus ne vous prend pas par la main, pas de tutoriel et il vous faudra découvrir par vous-même comment survivre. Vous affronterez vos premiers ennemis qui sont la faim, la soif, l’oxygène et enfin le froid, l’humidité et le chaud. À cela s’ajoutera la faune qui manque cruellement de variété et c’est là probablement le plus gros défaut du titre. Paradoxalement, nous sommes censé être des scientifiques et lorsque l’on débarque sur une nouvelle planète nous ne sommes absolument pas équipés et incapables de créer quoi que ce soit ou ne possédons aucun équipement.
Vous pourrez démarrer votre partie dans le classique jeu de survie, tels que la concurrence le propose depuis de longues années. Soit choisir les missions qui vous laisseront un temps limité pour arriver à atteindre les différends objectifs. Le côté sympathique est que les niveaux acquis de votre personnage durant les missions seront conservés si vous allez sur une partie plus classique et éventuellement revenir sur les missions plus tard.
Les débuts sont lents et dangereux pour votre santé. Vous devrez parvenir à vous abriter des intempéries et de la faune locale. Mais surtout rapidement mettre en place un Oxydateur qui vous produira de l’oxygène à partir de pierres bleues, l’Oxite. En attendant de pouvoir compter sur cette production il vous sera toujours possible de consommer les cailloux d’Oxite!
On remarquera rapidement aussi les changements climatiques et le passage jour / nuit très bien équilibré. Si la nuit est réellement noire, plus que dans d’autres jeux, lorsque le temps devient nuageux, il fera plus claire. Cette bizarrerie vient certainement d’un problème de gestion de la lumière de l’orage, mais aucun bruit d’orage. Donc le doute persiste quant à la cohérence de la luminosité dégagée par les nuages. On remarquera aussi que la séquence du climat est constante et se décalera quelques peut chaque jour. Un des éléments d’Icarus qui montre les facilités que les développeurs se sont accordés pour sortir le titre avec une meilleure rentabilité.
Si Icarus est assez classique, ce jeu de survie est un peu plus poussé que les concurrents avec une petite dose de bonnes idées. Comme des choses toutes simples, la possibilité d’empiler les caisses, le bois et des piles de pierres. Un système de craft et de construction assez classique et donc reprenant des techniques déjà éprouvé dans d’autres titres concurent. Chaque erreur, blessure mènera à un malus logique tels un tronc tombant sur votre jambe n’améliorera pas vos déplacements. Manger une nourriture non comestible vous rendra malade. Le vent, le froid, les diverses blessures auront des impacts divers sur vos capacités physiques.
Du côté de la technique Icarus s’en sort tout juste avec une carte graphique normale en période de pénurie. Les graphismes sont corrects et peuvent offrir quelques beaux panoramas. On déplorera tout de même un certain clipping. Pour pouvoir profiter du jeu dans sa meilleure définition, il faudra une solide carte graphique telle une RTX 2070 Super. L’optimisation du titre laissant clairement à désirer. Musique et environnement sonore sont tout juste corrects mais assure le service minimum.
On s’étonnera de trouver une faune et une flore ressemblant étrangement à la terre alors que l’oxygène de la planète ne nous permet pas de survivre. On pourra évidemment facilement trouver une raison sur le fait que les habitants et les plantes ont su s’accommoder, probablement en exploitant l’oxide. Il sera beaucoup plus surprenant de retrouver trait pour trait les mêmes composantes de notre nouvel environnement. Mais bon si on cherche plus de dépaysement planétaire, on devra se tourner vers l’excellent No Man’s Sky.
Comme toujours ce genre de jeu se déguste mieux en multijoueur (Max. 8 joueurs). Malgré pas mal de qualité, le jeu présente de nombreux problèmes comme lorsque l’on coupe un arbre et qu’il devient de retrouver le tronc ou les buches que l’on a coupé ou encore des erreurs de collision pouvant mener à une infirmité temporaire de votre avatar car blessé. Un temps de chargement de votre partie un peu longue ou encore l’incohérence du scénario, de la faune et la flore. De petites choses qui si elles peuvent être énervante par certains moments ne suffisent pas à en faire un mauvais jeu de survie. Le titre offre suffisamment de possibilité et saura combler les amateurs du genre à condition de disposer de la machine nécessaire et d’accepter les quelques défauts.
Il y a beaucoup de choses que j’aurais vraiment voulu retrouver dans ce titre ouvrant plus vers l’exploration. Telle que l’analyse de données liée à la faune et la flore. Des cartes plus ouvertes. Plus de variétés dans la faune et la flore qui auraient également pu être plus exotique. Une population animale plus fournie.
Rocketwerkz est déjà un habitué du genre survival, alors même si Icarius a eu un peu de mal à me tenir à cause de ses incohérences aussi bien en jeu qu’au niveau du « scénario » offrira malgré ça je aux survivalistes en herbe une chouette expérience. Cela a dû se ressentir tout au long de mon article, mais donc me voilà avec un avis en demi-teinte et incapable de trancher. Il y aurait encore tant à dire sur ce titre quant à l’exploration et bien d’autres choses, mais je pense qu’il est important de laisser une partie à la découverte.
14/20