Test: Apple Mac Mini M1

Apple a toujours un peu délaissé la gamme Mini. Les mises à jour se faisant souvent attendre d’une génération à l’autre de processeur. Mais avec le nouveau Mac Mini M1, voilà une superbe porte d’entrée pour les nouveaux venus et pour ceux qui décident de sauter le pas des nouveaux processeurs Apple Silicon M1.

Mac mini M1

En effet le nouveau Mac mini qui avait été annoncé lors de la grande messe d’Apple le 11 novembre dernier, a tout d’un grand!  Avec des performances vraiment très impressionnantes. Il pourra répondre à la grande majorité des usages. Que ce soit pour de la PAO/DAO, du montage vidéo, de la MAO du développement etc. Le nouveau petit saura se montrer à la hauteur.

Passer votre chemin, il n’y a rien à voir ! Ou presque.

Voyons tout d’abord la partie extérieure de l’engin. Esthétiquement, il n’y a pas de surprise et on retrouvera le même design que ses prédécesseurs depuis de nombreuses années. Même si ce n’est pas bien grave, c’est un peu dommage. Il aurait été facile de réduire fortement la taille du boitier.

Les différences se situeront par contre du côté de la connectique avec seulement 2 connecteurs USB-A 3.1 Gen 2 (10 Gbits), un connecteur HDMI 2.0, deux ports Thunderbolt 3 (40 Gbits), un connecteur Ethernet RJ-45 gigabit et enfin étonnamment une prise casque 3,5 mm! Et enfin, la prise d’alimentation qui ne consommera que 20W en utilisation! Au vu des performances de la bête, c’est une vraie prouesse. Aucun CPU Intel ou AMD ne peut à ce jour rivaliser en matière de performance/consommation. Même si cela reste en grande majorité suffisant, on ne pourra connecter que 2 écrans 4K.

Par contre de ce côté c’est du lourd!

Apple a fait le choix de se séparer d’Intel comme fournisseur de processeur pour ses Mac. La transition, d’après Apple, devrait prendre 2 ans. Mais quel est le bilan pour le lancement? Ne va-t-on pas connaître les mêmes désagréments que lors du changement de processeur du PowerPC vers Intel? Après de nombreux tests, je dois admettre que Rosetta 2, pas installée par défaut, semble fonctionner beaucoup mieux. Rosetta deuxième du nom, exécute sans soucis et sans trop de perte de temps les applications Intel. Ce qui n’était absolument pas le cas lors de la version Rosetta pour Intel à l’époque avec les applications Power PC. (Une phrase qui me fait sentir que je ne suis pas tout jeune!)

Même si j’attends encore la version native de la suite Adobe et de beaucoup d’autres, force est de constater que pour les applications Intel et les quelques une qui sont déjà au format M1, les performances sont au rendez-vous avec des résultats impressionnants mettant à genoux pas mal de processeurs Intel i7 et même parfois l’i9 dans certains cas!

Mais, le processeur qui devra équiper les futurs Mac Pro, n’est clairement pas encore là avec les performances du M1, rien de grave, tout le monde n’a pas besoin d’un Mac Pro. La puce Apple Silicon M1 est équipé de 8 coeurs, mais seulement 4 pour les hautes performances et les 4 autres coeurs pour l’efficacité énergétique. On ajoutera également une puce Neural Engine de 16 coeurs.

Vous pouvez l’équiper de 8 à 16 Go de mémoire central, non extensible par la suite! À nouveau 16 Go (version testée) répondront de façon efficace dans quasiment tous les cas de figure. Pour le stockage vous pouvez choisir entre 256 Go, 512 Go, 1 To (version testée) et 2 To. À nouveau vous ne pourrez pas modifier le SSD plus tard. Du coup, je conseille de prendre au-dessus de vos besoins. Évidemment vous pouvez toujours ajouter un disque dur ou SSD via Thunderbolt pour vos données ce qui allègera les besoins de stockage pour le SSD intégré.

Pour la partie sans fil on peut compter sur du Wi-Fi 6 802.11ax et du Bluetooth 5.0.

Et maintenant toutes ces performances au quotidien ?

Tout n’est pas parfait, mais tout sent la révolution en marche. En effet mes opérations n’ont jamais été aussi instantanées. Même si déjà habitué au coup de booster des SSD, on est surpris par la réactivité de la machine et par son silence en toutes circonstances! Déjà a l’allumage de l’ordinateur! Il démarre au moins aussi vite qu’un iPad Pro.

Mac OS 11, Big Sur, réclame quelques petites adaptations dans nos habitudes, mais généralement ce sont des changements plutôt sympathiques, mais sans véritable idée de génie. J’ai pu rencontrer Quelques bugs d’interface, mais qui ne m’ont jamais bloqué. Donc dans l’ensemble c’est plutôt une expérience convaincante dans le cadre de mon usage. (Dev, retouche photo, montage vidéo, bureautique)

Malgré cela, je suis obligé de conseiller, si vous désirez vous lancer dans l’aventure, de garder votre Mac Intel sous la main si vous en avez un usage professionnel et encore plus si vous utilisez la suite Adobe. Il n’y a à ce jour pas encore de version stable pour les nouveaux processeurs M1. Seul Lightroom est disponible en version M1 du côté Adobe.

Si cet article vous a convaincu, vous pourrez vous procurer le précieux soit directement chez Apple ou votre revendeur préféré à un prix de départ de 799 € pour une configuration déjà sympa de 8 Go de RAM et 256 Go de stockage SSD.

1 réaction sur “ Test: Apple Mac Mini M1 ”

  1. sabrewolf Auteur ArticleRéponse

    De mise à jour en mise à jour, les quelques soucis d’affichage que j’avais pu rencontrer commence à s’estomper. Il reste encore du chemin malgré tout pour en faire un ordinateur que je conseillerais en production sans un ancien modèle en backup

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