Test: Evil West

Flying Wild Hog nous revient avec ce beat’em up au Far West des vampires avec Evil West. On se doute que l’on sera bien loin du style d’un Red Dead et pas que pour son univers Cow Boy. Début du XVIIIe siècle, les États-Unis sont en proie aux forces du mal. L’organisation Institut Rentier s’est donné pour mission de protéger la population des nombreuses menaces venues des enfers.

Dès les premières minutes de jeu, on se rend bien compte que ce n’est pas graphiquement qu’Evil West va briller. Les textures sont baveuses, animations datées. Les graphismes sont dignes de ce que l’on aurait pu retrouver à la fin de l’époque Playstation 3. Malgré tout on s’habitue (ou pas) pour rentrer dans leur monde qui n’est pas sans un certains charmes. Mais comme on dit, seuls les graphismes ne font ou ne défont pas un jeu. L’ambiance sonore fait à nouveau le service minimum et suffira à dynamiser l’ensemble.


Mais alors, c’est de l… me direz-vous! Pas tout à fait, étonnamment, on se laisse prendre au jeu. Car ce jeu d’action à tout miser sur l’action. Les combats sont bien évidemment répétitif, mais suffisamment intéressant et dynamique. Tout un tas de créature varié avec des capacités différentes. Chacune vous demandant d’adapter votre façon d’aborder le combat de la façon la plus efficace pour pouvoir l’affronter dans de bonnes conditions et surtout espérer en sortir vivant. Pour affronter les ennemis de Jesse, vous aurez la possibilité d’esquiver, combattre au corps-à-corps et à distance. Vous devrez également compter sur l’environnement et vos techniques telles que le soin ou encore l’électrocution. Les munitions sont illimitées, et heureusement, mais comme pour vos compétences, il y aura un temps de rechargement qu’il faudra savoir bien doser et utiliser au moment opportun.

On ne se retrouve clairement pas dans un open world, Evil West se plaçant aux antipodes. Les niveaux s’enchainent dans des couloirs très et probablement trop hermétique. Son level design basique, ne vous donnera en exploration qu’un ou deux petits recoins cachant un document ou des dollars. Pour étoffer quelque peut le titre on ne pourra compter que sur une petite dose de RPG vous permettant d’augmenter la qualité de votre équipement et de vos compétences.


Des personnages caricaturaux dans un scénario basique et sans grand intérêt, servant essentiellement à justifier l’existence de l’institut rentier et de son déploiement de violence pour répondre aux forces du mal. Les vidéos intermédiaires de bonne qualité et ajouteront de la matière pour vous maintenir dans cet univers. Chose trop rare, on pourra également profiter de casser du monstre en famille avec le mode coop. Vous l’aurez compris, Evil West n’est pas un grand jeu, mais juste un bon défouloir à l’ancienne allant surtout à l’essentiel. Si vous avez apprécié des titres comme Devil May Cry ou Darksiders, vous devriez y trouvez votre compte de violence. Par contre je ne saurais que vous encourager à attendre une promo, car à 49 €, ça fait un peu cher. Les graphismes, le manque de liberté et un prix trop élevé pèsent cher sur ma note finale.

13/20

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