Test: Valheim

Le petit studio Suédois, Iron Gate, nous sort un jeu de survie dans l’univers viking. Il semble donc que Valheim, ne nous apporte rien de neuf me direz-vous ? Mais quand on ne voit pas venir un titre qui devient rapidement viral avec ses plus de 4 millions de ventes, on veut en savoir un peu plus.

Contrairement aux concurrents tels que Rust, Ark, Dayz etc. le jeu bien qu’en « early access », comprennez par là qu’il est toujours en développement, est très stable contrairement aux titres cités précédemment et de nombreuses années d’évolutions. On peut aussi saluer le fait que Valheim tienne dans seulement 650 Mo!

Malgré son poids plume, rare sont les jeux ayant fait une telle unanimité. Nous allons donc voir ce qu’on peut lui trouver au-delà des nombreuses évaluations positives sur Steam.

Valheim évoluant, comme vous l’aurez compris, dans l’univers Viking très à la mode actuellement mais déjà pas mal exploité dans les jeux et les films. Attention à l’overdose! On a déjà pu connaître ce sentiment avec les zombies. Ce qui m’amène logiquement au côté graphique très (trop) simpliste au regard de la concurrence. Il ne faut en effet pas trop s’approcher pour voir des pixels dans le genre Minecraft. Autre titre très apprécié!

Mais attention, on est loin de la simplicité graphique de ce dernier. En effet, il ne concurrence pas non plus de ce côté-là Rust ou Ark, mais garde un petit côté cartoon sympathique qui ne plaira certainement pas à tout le monde. On pourra noter également de beaux jeux de lumière qui mettrons la luxuriance de l’environnement en valeur. Malgré son graphisme d’un autre âge, (Turok? qui a dit ça ?). On se laisse aller et on remarque vite la très bonne maitrise du studio Iron Gate.

Les animations sont fluides, même sur des machines très modeste. L’interface est claire et on sera épaulés par le corbeau d’Odin qui vous distillera de nombreux « tips » tout au long de l’aventure. Il n’y a pas grand-chose à dire concernant l’interface tant elle a un côté « déjà-vu ». On pourra juste dire, qu’elle est simple et efficace.

L’ambiance son est sympa et saura vous mettre la pression et l’impression permanente de ne pas être seul. Pas de fausse note de ce côté, mais rien de transcendantal non plus.

Dans le plus pur style des jeux de survie, votre objectif sera de survivre autant que possible, même si la mort n’est pas trop punitive. À nouveau le studio s’inspire de ce qui fonctionne en permettant après votre mort de retrouver votre tombe et récupérer votre matériel. Vous aurez à l’image d’Ark, à affronter des Boss au nombre de cinq, Eikthyr, L’aîné, Masse d’os, Moder et Yagluth. Afin de ne pas spoiler, j’éviterai de vous dire l’avantage que vous gagnerez pour chaque Boss. Vous devrez juste déposer votre trophée sur son autel et ainsi obtenir votre récompense.

Il y a une montée de niveau sympathique de votre personnage dans le style jeux de rôle. Plus vous pratiquez une activité, plus celle-ci montera de niveau. Si vous nagez beaucoup, la nage montera de niveau. Simple, logique et efficace.

La gestion de la faim et votre vie sont intimement lié. Ici pas question d’avoir à gérer de façon trop importante la faim et vous n’avez jamais soif! Le fait de manger, vous permettra tout juste d’améliorer votre régénération de vie et d’être plus résistant. Mais vous ne mourrez jamais de faim et encore moins de soif! Ce qui est assez surprenant au final pour le genre « survie ».

Les constructions d’habitations proposent un panel assez complet d’éléments. Cela demandera un long apprentissage avant de devenir un bon couvreur! Le placement des éléments n’est pas toujours facile, mais avec le temps on finit par trouver la méthode de placement. Ils ont par contre eu l’excellente idée de pouvoir tourner les éléments ce qui permettra des murs moins rectilignes que dans la plupart des jeux de survie. S’il y a clairement un domaine où Valheim apporte quelque chose, c’est bien dans les possibilités de construction. Vous avez également la possibilité de modeler le sol afin d’avoir un terrain plus plat et adapté à vos constructions.


Côté multijoueur, j’ai eu l’excellente surprise de pouvoir créer mon serveur et ainsi héberger la partie sans avoir à payer pour un serveur sur des services tels que OVH et autres. Vous pourrez en effet, décider de jouer seul, d’héberger votre partie en choisissant à qui vous donnez accès.

Pour vous permettre d’entrer dans le jeu un peu plus facilement, je vous donnent quelques astuces de base:

  • Votre feu doit se trouver à l’extérieur de l’habitation. Les combustibles ne s’épuisent pas très vite.
  • L’emplacement de votre lit doit être à proximité d’un feu.
  • Pour les constructions de murs par exemple, il vous faudra vous trouver pas trop loin d’une table de fabrication. Ce qui demandera parfois d’en construire une supplémentaire. Surtout pour le mur d’enceinte.
  • Si le sanglier sera très facile à chasser, le cerf beaucoup plus méfiant tournera en course de marathon que vous perdrez en général. L’arc (en tout cas à bas level) ne vous sauvera pas vraiment! Pour choper une de ses satané bestiole, il vous faudra approcher à pas de loup en vous accroupissant.
  • La table de fabrication permet de réparer vos outils sans avoir besoin de matériaux en utilisant l’icône peut explicite se trouvant sur le bord de la fenêtre de fabrication.

Vous l’aurez compris, Valheim ne manque pas de qualité, mais en l’état, il manque d’idées novatrices pour pouvoir intéresser les vieux survivalistes, ce qui ne m’a pas empêché de ne pas voir le temps passer. Il y aurait encore beaucoup de chose à dire, comme abordé le sujet des moyens de navigation ou bataille de la carte, mais il faut vraiment que je vous laisse quelques bonnes surprises. C’est un bon jeu de survie avec un excellent système de construction qui s’adresse avant tout aux nouveaux venus dans ce style de jeu. Le jeu est stable, un système de jeu multi simple et efficace, graphiquement sympa et surtout le jeu est léger et permettra à de nombreuses configurations PC modeste de pouvoir s’adonner aux joies du camping au pays des Vikings.

Comme dit plus haut, le jeu est encore en développement et on imagine très bien que tout cela va permettre de continuer d’étoffer ce titre et apporter de nouvelles surprises dans les mois à venir. Si mon partage d’expérience ne vous a pas permis de vous faire une idée de ce que propose Valheim, il ne vous reste plus qu’à vous le procurer, car de toute façon, vous auriez tort de passer à côté pour à peine 16,99 € sur steam.

17/20

1 réaction sur “ Test: Valheim ”

  1. Gorn Réponse

    Excellent jeu, ce serai bien d’afficher les prochaine évolution du jeu qui son prévu

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